*
Chaque rue, chaque pierre
Semblaient n'être qu'à nous
Nous étions seuls sur terre
A Paris au mois d'août
*
Charles avait raison. Paris semblait si calme, si désert en plein mois d'août. Même si les touristes s'y sont précipités en masse cette année, les rues paraissaient bien désertes, les petits commerces (ouverts) semblaient être ouverts que pour nous, les transports en commun étaient vides. C'était bon, c'était doux. Paris semblait être là que pour les stagiaires qui font vivre les entreprises l'été. Mais la rentrée approche à grand pas. Les rues sont à nouveau remplis de gens pressés, de femmes en tailleurs et tallons, de pingouins à attaché-cases. Les transports sont à nouveaux bondés, il y règnes une atmosphère lourde, moite et mal odorante... Pas de doute, le mois d'août est fini, balayé par septembre. Le retour à la dure vie parisienne : on annonce une grève des transports la semaine prochaine...